La lutte contre le paludisme s’intensifie étant donné que les moustiques développent une résistance envers les traitements. C’est pour cette raison que le bilan des morts en Afrique devrait atteindre 769 000 en 2020. C’est pour cette raison que le projet PMI Measure Malaria a été lancé à Madagascar pour lutter contre le paludisme fortement présent dans le pays.
Le projet pour lutter contre le paludisme à Madagascar
Le gouvernement américain, à travers l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International et l’Initiative Présidentielle contre le paludisme, en partenariat avec le Ministère de la Santé Publique de Madagascar, met en place le projet PMI Measure Malaria pour renforcer la lutte contre le paludisme à Madagascar et le système d’information sanitaire national. Ce projet a pour but d’aider le Ministère de la Santé Publique à collecter, analyser et utiliser les données sur le paludisme.
L’enjeu principal est d’améliorer le système électronique d’information sanitaire à Madagascar. Ce projet a été lancé étant donné que le pays comptabilise un grand nombre de cas de paludisme. En effet, le vaccin pour le paludisme est obligatoire pour les personnes souhaitant partir dans le pays car comme il est possible de le voir sur ce site, la maladie est très présente à Madagascar.
Près de 93 % des cas sont en Afrique
Selon l’organisation mondiale de la santé, l’Afrique représente près de 93 % des cas de paludisme dans le monde et près de 94 % des décès. Cela représente plus de deux tiers des décès soit 272 000 selon le dernier rapport mondial sur le paludisme. La lutte contre la maladie devient de plus en plus compliquée car les moustiques développent une résistance envers les médicaments. Il est vrai que les pays les plus touchés sont les zones tropicales comme Madagascar.
Comment reconnaître le paludisme ?
Le paludisme est une maladie infectieuse due à plusieurs parasites qui appartiennent au Plasmodium. Les parasites sont transmis par une piqûre de moustique qui est lui-même infecté. Les symptômes du paludisme sont très variés. En effet, la maladie commence avec une fièvre qui peut potentiellement s’accompagner de douleurs musculaires, de maux de tête, de vomissements, de toux ou encore d’un affaiblissement. Le paludisme est transmis à l’homme par une piqûre d’un moustique femme du genre Anopheles.
En ce qui concerne le traitement, plusieurs molécules anti-paludiques sont utilisées en prévention lors d’un voyage en zone endémique ou en thérapeutique. Les molécules les plus connues sont la quinine ou la chloroquine.
Table des matières